Jump to main content

By Elizabeth Rush (she/they, elle/iel), SEPF teacher, gender-fluid settler on traditional, ancestral, and unceded territories of the Lekwungen speaking people, also known as the Songhees and Esquimalt First Nations, colonially known as Victoria

De mon point de vue, le principal défi découle d’un champ d’innovation passionnant au sein de l’enseignement du français en Colombie-Britannique. Je parle d’approches qui rendent audibles et visibles les identités de genre des personnes non binaires, fluides, trans et créatives sur le plan du genre, et qui se penchent sur la représentation équitable de tous les individus en français. Il s’agit autant de modéliser un français inclusif que de localiser, développer et reconsidérer les ressources dans une perspective d’équité de genre. Nos cadres fédéraux et provinciaux des droits de la personne offrent cet extraordinaire potentiel génératif en nous permettant de résister de façon créative au cissexisme apparent dans la façon dont des institutions sociales spécifiques (comme l’Académie française) gèrent la grammaire pour exclure les identités non binaires. Le lien suivant (https://qrco.de/bdRNUe) s’adresse au personnel enseignant qui cherche des ressources en français abordant et modelant la grammaire inclusive. Ensemble, nous pouvons enseigner un français qui respecte les droits de la personne et qui offre une représentation équitable à l’ensemble de nos élèves.

From my perspective, the key challenge stems from an incredibly exciting arena of innovation within French teaching in BC. I’m talking about approaches to the language that make audible and visible the gender identities of non-binary, gender-fluid, trans, and gender-creative people, and tackle equitable representation of all individuals in French. This is as much about modelling inclusive French as it is about locating, developing, and revisiting resources from the standpoint of gender equity. Our federal and provincial human rights frameworks offer this extraordinary generative potential in that they enable us to creatively resist the cis-sexism that is evident in the way specific social institutions (such as the Académie française) police grammar to exclude non-binary identities. Teachers seeking French resources that discuss and model inclusive grammar can scan the QR code (left) or visit https://qrco.de/bdRNUe. Together, we can teach a form of French that respects human rights and gives fair representation to all students.

 

By Sonja Gowda, French immersion teacher, Dawson Creek

Les enseignant.e.s en immersion française font face à plusieurs défis, principalement le sentiment d’isolement. La collaboration professionnelle nourrit et encourage la créativité chez l’enseignant.e. Malheureusement, l’accès limité au développement professionnel, ainsi que la collaboration entre collègues en immersion sont restreints en régions éloignées. Les ressources disponibles doivent être traduites en français ou adaptées pour correspondre au niveau langagier des élèves et les caractéristiques uniques de notre milieu. Le personnel enseignant doit donc créer des expériences d’apprentissage linguistique authentiques pour ses élèves avec des ressources limitées et sans le renforcement linguistique et culturel de la communauté.  L’école est souvent le SEUL endroit où les élèves peuvent s’engager avec la langue et la culture française.  Ce défi a été mis en évidence lorsque les écoles sont passées à l’apprentissage à distance. Les enseignant.e.s ont dû  inventer des solutions créatives pour aider les/ces élèves à poursuivre leur éducation en français, tandis que les parents se sont efforcés de trouver différentes ressources en français pour soutenir leurs enfants.

French immersion teachers face numerous challenges; one of the greatest obstacles is a sense of isolation. Limited professional development opportunities in French mean that immersion teachers cannot collaborate readily with colleagues, nor easily access the latest educational resources. Available resources must be translated into French or adapted to fit the language level of the students, while at the same time remaining relevant to the region. Teachers must therefore invent authentic language learning experiences for their students with limited resources, and without the linguistic and cultural reinforcement from the community. The school is often the only place in the community where students get to experience French culture and use French language. This challenge was highlighted when schools shifted to distance learning. Teachers were left to invent creative solutions to help their students continue their French language education, while parents struggled to find alternate French resources to support their children.

 

By Meaghan Bowes and Kindra Harte, core French teachers, Victoria

L’un des problèmes auxquels est confronté le personnel enseignant du français de base en Colombie-Britannique est l’insécurité linguistique. L’enseignement du français de base s’accompagne souvent d’un sentiment du syndrome de l’imposteur, et les enseignant.e.s se sentent mal préparé.e.s comparativement à ses homologues des programmes d’immersion et des programmes francophones. Les exigences et les qualifications pour enseigner le français peuvent différer à chaque niveau. Par conséquent, le personnel enseignant au programme de français de base possède souvent un niveau de maîtrise différent et manque parfois de confiance pour participer à des conversations ou à des sessions de perfectionnement professionnel en français. Ainsi, beaucoup de personnes qui enseignent se sentent peu en confiance et ratent des occasions de faire partie d’une communauté riche et bien soutenue. Espérons qu’avec la réouverture des événements en présentiel, le personnel enseignant de langues à tous les niveaux aura l’occasion de se rencontrer, de chercher du mentorat et d’améliorer ses propres compétences. 

One of the issues currently facing core French teachers in BC is that of linguistic insecurity. Teaching French at the core level often comes with a sense of impostor syndrome, and teachers feel inadequately prepared when compared to their immersion and Francophone counterparts. The requirements to teach core French can differ at each level. For this reason, teachers may have a different level of fluency and lack the confidence to engage in conversations or professional development sessions conducted in French. As a result, many teachers are left feeling insecure and miss out on opportunities to become part of a rich and well-supported community. Hopefully, as we pivot back to in-person events, there will be opportunities for language teachers at all levels to connect, seek mentorship, and increase their own proficiency.

Read More About:

Category/Topic: Teacher Magazine
Tag: Francais